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Mad Runner
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12 juin 2007

Défi 01 - 5x45min en 7 jours (4)

Et hop j'enchaîne ! 3ème séance, et ce, sans problème majeur !
J'ai même couru un peu plus que les 45 minutes requises. Vu comme c'est parti, je pense que je vais, sauf imprévu (courbatures, crampes,...), poursuivre demain. Si j'y parviens, ça me fera 4 séances de suite, et je pourrais me reposer 2 jours avant de reprendre pour la 5ème et dernière.
Mais nous n'en sommes pas encore là. Tout peut encore arriver.

Par exemple tout à l'heure, je courais en faisant le tour d'un petit plan d'eau (on met maximum 5 minutes pour en faire le tour, mais c'est sympa pour prendre son rythme). Et voilà que j'aperçois devant moi, 2 superbes nanas, qui couraient dans le même sens que moi. Voyant cela, je décide de frimer en les doublant. Je mets en route les moteurs auxiliaires et pouf ! me voilà propulsé dans un demi-sprint (le genre de sprint qu'on peut tenir jusqu'à être hors de vue après le prochain virage...). Je les double finalement très facilement, boostant mon égo, chose que j'adore faire.
Quelques minutes plus tard, j'hésitais à bifurquer pour prendre un autre chemin, lorsque je vois, de l'autre côté du lac, les 2 mêmes nanas. Mon sang ne fait qu'un tour, et je me dis "mon vieux, en courant en demi-sprint, tu peux les rattraper. Elles seraient vachement impressionnées de voir que t'as fait un tour de plus en l'espace de quelques minutes."
Je branche donc à nouveau les moteurs auxiliaires, plus les batteries de réserves que je connecte directement sur la base centrale d'énergie. Cette fois, je donne tout, et ma course celle d'un sprinter. J'explose mes records de vitesse. Tel le guépard fondant sur sa proie, j'arrive à une vitesse fulgurante.
Mais soudain, c'est le drame ! Alors que j'étais sur le point de les rattraper, mon poumon droit décide d'arrêter les frais et de ne plus respirer. Je suffoque. Point de côté. Tous les cadrans sont au rouge. Alerte générale. La douleur s'est déjà propagée jusqu'au diaphragme et le poumon gauche, qui se démène pour deux, menace de se mettre en grève. Panique à bord. Le coeur se met à battre plus vite. Trop vite. C'est clair, la situation est intenable.
Alors, il se passe quelque chose d'horrible, de tellement redouté, mais là malgré tout : L'ambition et l'égo sont obligés de se plier à la volonté du corps (qui s'exprime par une bien mauvaise douleur).
Mais le cerveau est là pour manager tout ce petit monde, et plutôt que de tout stopper, il ordonne de se placer en course lente, ce qui permet de ne pas perdre trop d'avance, tout en récupérant. C'est l'ultime ruse du fennec des sables, c'est le jocker de la dernière chance, la botte secrète qui peut nous sauver.
Courir à une faible cadence, permet au poumon droit de ressusciter. Et tout l'organisme soupire de soulagement. En quelques secondes, les forces reviennent et tout est à nouveau sous contrôle.
Alors le cerveau, avec un petit sourire en coin, donne libre cours à l'égo et sa comparse l'ambition.
Ces deux fous furieux font accélérer la cadence à nouveau, et bientôt les proies sont rattrapées.
Il ne faut à nouveau que quelques instants fugaces pour les doubler, en ayant l'air de le faire de manière tout à fait naturelle et sans effort. Impossible de savoir si elles ont vraiment été impressionnées, ou même si elles m'ont remarqué. Mais qu'importe ! Mon égo, lui, a sorti le champagne...

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Commentaires
Z
Quand la testostérone prend le contrôle ! Mouarf, je pensais pas que c'était aussi mouvementé mentalement de courrir (parole de quelqu'un qui n'a jamais courru de sa vie, non non, même pas dans la cour de récré ^^)<br /> Bon courage pour la suite !<br /> Enfin te détruis pas la santé non plus, quand tu dis que tu vas faire des trucs de ouf malade... il s'agirait pas que tu le deviennes ^^
Mad Runner
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