Tag eulogie
Le titre de ce billet est déjà un jeu de mot foireux, et vous allez voir, ça va pas louper, je vais jouer avec les mots encore un peu après. Juste avant de rentrer impétueusement dans le vif du sujet, quelques news en passant sur la semaine post semi marathon qui vient de s'écouler tel le fleuve aux eaux qui dorment : J'avais une grosse charge de travail professionnel en début de semaine, qui m'empêchait de prendre le temps de courir, mais ça a parfaitement coïncidé avec la convalescence de mes mollets (j'ai quand même eu mal pendant 3 jours à cause des crampes !). Jeudi j'ai fait une belle sortie d'une grosse heure, avec de bonnes sensations. Ensuite pour d'obscures raisons (sans rapport avec la course), j'ai eu un peu le moral dans les chaussettes et je ne me suis décidé à ressortir qu'aujourd'hui. Une grosse sortie longue (150 minutes, je ne me souviens pas avoir couru si longtemps auparavant) qui m'a redonné un bon coup de fouet. A force de courir après le chrono, j'avais presque oublié à quel point la course à pied est bonne pour mon moral.
Suite à cet aparté psychologique, je me lance, tel le javelot normalisé 600gr fendant les airs, dans la narration du pourquoi se billet est-il donc venu au monde :
C'est très simple, je me suis fait tagguer, comme un vieux mur crasseux (mais qui court), par la célèbre chimiste culinaire Déborahmia. Alors voilà, c'est un jeu ludiquo-récréatif où je dois dire 6 trucs sur moi dont tout le monde se fout comme d'un câble réseau RJ45, et le tout en poème, s'il vous plaît. Et voilà ce que ça donne :
Tel le poisson d'eau douce,
J'ai un cerveau en mousse :
J'oublie tout c'que je dois faire
Et pourquoi j'suis sur terre
(sauf que l'poisson est dans l'eau
je vous mène en bateau ;))
La chaise musicale vue par des poissons
J'ai le cœur qui bat vite,
Qui fait boum qui palpite,
Parce qu'il voudrait donner
Plein de force aux mollets,
Mais aussi à cette âme
Qui pour un rien s'enflamme
Règle n°18 : Ne jamais partir sans carte
Rien de tel qu'un bon vin
Pour noyer son chagrin.
Mieux encore, un vieux rhum,
Ou une liqueur de pomme.
Mais rien je le concède,
Ne vaut mon Powerade !
Ce que j'aime dans cette boisson, c'est l'arôme
Ma vie tient toute entière
Dans une boîte de fer :
Un super disque dur
Étrange don du futur.
Photos, textes et travail,
Si j'le perds je déraille !
Le 33 tours a décidément bien évolué
Vous l'avez compris,
Je peste quand tout est gris !
J'ai besoin, gai filou,
De défis un peu fous
Pour vraiment me sentir
Vivre, vivre, vivre, puis mourir.
Un croque-mort rieur
Je suis fan de belles crêpes.
Les complètes ou aux cèpes.
J'aime sentir les embruns
De l'océan taquin.
J'adore donc la Bretagne.
La montagne ça vous gagne.
Les montagnes d'Égypte. Vous entendez les mouettes ?
Je veux bien admettre que certains passages n'ont guère plus de sens qu'une chanson de Mylène Farmer, ou que la poésie n'est pas toujours poussée au paroxysme de l'extase orgasmique, mais je dois dire que j'ai écrit tout ça dans une folle improvisation improvisée spontanément spontanée.
Alors si ça se trouve, tout n'est pas véridique, ces 6 poèmes n'engagent que ceux qui y croient il y a des fois où la rime tombait comme un chien dans un jeu de quille et j'ai trouvé ça marrant de tout laisser en plan. Enfin, il n'y a pas de fumée sans feu, comme disait Gargamel.