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Mad Runner
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23 août 2008

Rayez la mention inutile

    J’me baladais un peu fourbu, le cœur ouvert à l’inconnu, en quête d’un endroit paisible où je pourrais croiser les sept nains ou au moins, rester placide tel la vache, à lire un livre, affalé dans l’herbe, luttant contre le sommeil, luttant encore un peu, oh et puis en fait non ne luttant plus.

    Quand soudain, j’eu une apparition, et tel un diablotin apercevant le paradis, je fus fleurdelisé par ce petit bout de forêt que je venais de dénicher.


C’était une petite clairière, en fait, vierge de toute trace humaine. Il y avait là un parterre de fleurs multicolores, des lutins (et des lutinettes) qui jouaient de la diaule et de l’accordéon, des papillons multicolores voletaient ça et là, certains entraînant dans leur sillage de petits lampions scintillants. Et autour des herbes hautes se dressaient des arbres ombrageux à la stature impressionnantes et réconfortante.

driade
Mignonne petite dryade

En m’allongeant avec les lutins qui ne cessaient de caracoler joyeusement et parmi les épis dansant dans le vent, j’appréciai enfin le charme champêtre de Dame Nature à la fois si fragile et si puissante. Et je vis à la cime des arbres qui ceignaient la clairière, le ciel se découper en nuages cotonneux qui se mouvaient avec douceur, comme emprunts de sagesse.

C’est un crime de se balader en ville lorsque l’on habite si près de la forêt.

C’était une petite clairière, en fait, vierge de toute trace humaine. Il y avait là un parterre de ronces inextricables et des insectes léthifères émettant leur horrible bourdonnement. Des moustiques volaient ça et là, effectuant de grands piqués (dans tous les sens du terme) dans ma direction. Et autour de ce capharnaüm boueux se dressaient de sombres bosquets aux branches inquiétantes.

driade_velue
Mignonne petite dryade

En pénétrant plus avant, bravant les attaques tant des anophèles que des orties, je redoutai avec angoisse que la situation n’empire encore, et songeai avec nostalgie à la zone urbaine que j’avais quitté. Et je vis à la cime des arbres qui ceignaient la clairière, le ciel se charger de lourd cumulus omineux et menacer de tomber en une pluie torrentielle, comme si les nuages eux-mêmes exigeaient mon départ.

C’est une hérésie de se balader en forêt lorsque l’on habite en ville.

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Commentaires
S
La bonne version, c'est celle où y'a la petite clairière, en fait...
H
Fumer tue, mais pas que ça... -_-"<br /> <br /> Quelle version est la vraie? :-D
D
Pas mal !
Mad Runner
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