Gestion du stress d'avant course
Séance 1 : 95min : 8km à 14,4 km/h (soit 4'10"/km) + footing
Séance 2 : compétition : 15km de Charenton (note : je cherche des photos de la compèt. Vous en avez ?)
En attendant de vous pondre le CR de la compèt. de ce dimanche, je vais vous livrer ici quelques astuces pour augmenter votre taux de zenitude le jour J :
Si je devais tout résumer, ça reviendrait à écrire : "Avancer en terres connues".
La semaine précédant la compétition
- Ne faites pas d'excès, et essayez de dormir suffisamment et à heure fixe (pour vous donner une habitude).
- Prévoyez-vous une semaine hyper légère au niveau de l'entrainement. J'ai constaté que chacun avait ses habitudes à ce sujet (certains font un petit footing la veille, d'autres (comme moi) se font une séance à allure compétition en début de semaine).
La CAP est un loisir. Si elle doit empiéter sur votre boulot, il est peut-être temps de faire du yoga ou de la sophrologie.
La veille
- Le dîner de la veille (inévitablement des pâtes) doit être cuisiné comme vous en avez l'habitude. Si vous aimez la convivialité des pasta party géantes, invitez les autres.
- Vos affaires doivent être prêtes dès la veille (pour éviter les
oublis de dernière minute et avoir un sommeil plus serein) : tenue
prévue de A à Z (pensez notamment à la paire de chaussure que vous
choisirez, aux ravitaillements perso), puce attachée aux lacets,
dossard épinglé au t-shirt, chrono en évidence (et ayez un moyen de retenir vos temps de passage clés).
- Dormez dans un endroit silencieux, de préférence dans votre lit, et avec un réveil à pile atomique qui ne tombe jamais en panne (ou avec deux réveils, sinon).
- Pour s'endormir, il y a 3 techniques différentes : Vous pouvez visualiser votre course du lendemain, la bonne ambiance, votre succès ; ou bien vous pouvez penser complètement à autre chose ; ou encore, ruse du fennec des sables, vous prenez un somnifère.
Le stress a ses vertus...
Le jour J
- Le petit dèj du matin doit être léger et énergétique, mais avant tout, vous devez l'avoir testé, si possible juste avant une autre compétition. Il n'y a pas de meilleur petit dèj, chacun a ses habitudes, son rituel magique, son cérémonial de futur finisher.
- Si possible, retrouvez un proche ou un pote qui fait la compèt. avec vous. C'est toujours sympa de rigoler un petit coup, de repérer dans la foule de coureurs les canons qu'on va bientôt s'amuser à suivre, et ça évite de se replier sur des angoisses perso.
- Localisez rapidement le lieu ultra-stratégique que sont les toilettes, communément appelées les chiottes de l'angoisse. Il y a probablement une queue infernale devant, alors anticipez (surtout si vous êtes une femme, c'est toujours plus long).
- Échauffez-vous convenablement (on a coutume de dire que plus la course est courte, plus l'échauffement doit être long) et placez-vous assez tôt dans votre sas (15 minutes avant me parait un bon timing). La foule devrait vous empêcher de vous refroidir, mais si ce n'est pas le cas (peu de participants, ou température d'esquimaux), prévoyez d'enfiler un sac poubelle à l'envers (avec un trou pour la tête quand même, hein) que vous jetterez lors du coup de départ. C'est pas très glamour, mais ça conserve super bien la chaleur.
- Quand vous êtes dans le sas à attendre bêtement, et même avant, souvenez-vous que cette course doit être avant tout un plaisir, souvenez-vous que courir est un geste que vous avez répété des milliers de fois et que rien ne change de d'habitude, sauf que c'est le jour J, c'est à dire qu'en cas de problème il y aura toujours un mec pour vous encourager et vous relancer psychologiquement.
- N'oubliez pas de respirer. Calmement, profondément, par la bouche (c'est détressant parce que le cerveau a un apport en oxygène plus important). La respiration, c'est la vie.
Tout ces petits conseils sont finalement assez superficiels, ils aideront sur le moment, mais vous serez à nouveau confronté au stress lors de la prochaine course. L'idéal serait donc de réfléchir à la cause de ce stress, car après tout, en relativisant, il n'y a rien à perdre : essayer, c'est déjà gagner un peu.