Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Mad Runner
Derniers commentaires
19 février 2008

Le point sur le point (part. 2/2)

Vous vous souvenez peut-être du point que j'avais fait au sujet du point de côté. En résumé, la question était de savoir d'où venait ce point de côté, quelle était la cause de sa survenue. De terribles conclusions ont été tirée de l'enquête approfondie effectuée en collaboration avec la CIA, et même en écartant la thèse d'une influence de la Zone 51, les révélations font froid dans le dos : Crampe bilatérale de diaphragme, grève stomacale sans préavis, noyade sanguine du foie et de la ratte, respiration désynchronisée... pas moins de 4 théories sont ainsi en lice pour la présidence du point de côté.
Et le pire, dans tout ça, c'est que je n'avais même pas expliqué dans mon précédent billet comment stopper le mal. Heureusement, je vous livre aujourd'hui les merveilleux secrets de polichinelle piochés ici et ailleurs, qui vous permettront bientôt de briller au jeu des 44 873 questions sportives pour petits et grands, mais surtout, de courir en étant soulagé de cette épée de Damoclès, soulagé d'un poids, soulagé d'un point.


bide
Ce parfait massage de l'intestin grêle, effectué ici par une experte shino-brésilienne,
n'est réalisable qu'après de longues années d'études et une expérience approfondie de l'usage de l'index.

1) ÉVITER LE DÉMON
Les recettes pour que le point de côté vous esquive aussi sûrement que le vampire esquive la gousse d'ail en plein soleil.
> Prenez le dernier repas du condamné au minimum 2 heures avant l'effort : L'estomac a le temps de gérer la digestion, et le sang peut alimenter le diaphragme pour éviter les crampes. On prévient ainsi 2 maux d'un coup, c'est quand même de la bonne astuce rentable.
> Échauffez-vous le système respiratoire avant la course. Comme disait LudoUSM, placez des petites accélérations pour gérer en même temps une hausse du rythme cardiaque. Ces faux départs permettent de réveiller et motiver tout le p'tit monde à l'intérieur.
> Démarrez lentement. Se laisser emporter par le flot des coureurs, c'est prendre le risque de couler glou-glou plus vite que prévu. L'organisme ne fonctionne pas en on/off, il est plus nuancé. Alors même si l'échauffement l'a préparé, commencez en douceur.
> Respirez, et respirez bien. Les muscles ont besoin d'oxygène, il faut leur en fournir, sinon c'est l'asphyxie.
> Buvez, mais petit à petit, sinon vous risquez le ras-de-marée de solstice à l'intérieur. Ça à beau être joli au Mont St Michel, vous profiterez nettement moins si ça ballote dans le bide (J'ai essayé).

diables

Ne laissez aucun espoir aux points de côtés : Échauffez-vous !

2) EXORCISER LE DÉMON
Quelques méthodes simples, sans eau bénite ni pieu sanctifié, pour éradiquer le mal une fois qu'il est en vous.
> Respirez, bon sang ! C'est le premier truc qu'on fait en sortant du ventre de sa mère, c'est pas pour rien. Alors, je le répète, res-pi-rez.
> Ralentissez. L'organisme galère à suivre le rythme imposé, et il le fait savoir par ce point de côté. Il faut donc l'écouter un peu, et, sans rentrer dans d'âpres négociations aux sempiternelles palabres, accepter de ralentir la cadence.
> Appuyez là où ça fait mal, et penchez-vous de ce côté (pour réactiver le flux sanguin de la rate ou du foie). J'ai lu ailleurs qu'il fallait se pencher du côté opposé. Comme quoi mes sources sont d'une fiabilité à faire pâlir les services spéciaux. Il faudra donc tester les 2, pour vérifier. Je penche, c'est le cas de le dire, pour la deuxième hypothèse, le but étant de désengorger un organe.

deAJouer

Contrairement aux apparences, les points de côté ne sont pas le fruit du hasard...

Si vous fouinez comme moi sur le web, vous verrez que certains prennent une pierre (froide, ajoutent quelques théoriciens cocaïnomanes) dans la main du côté douloureux, et le point de côté disparaît ! Ce n'est pas aussi absurde que cela m'a parut de prime abord : ça prouve juste une fois de plus, s'il en était besoin, que "les croyances" et le mental jouent énormément sur le corps.
Plusieurs internautes suggèrent également de stopper le mal en stoppant la course. Définitivement. Je leur laisse ce choix judicieux quoique un peu lâche :)
J'ai lu aussi sur un site de vendeur d'organe qu'on pouvait courir plus vite après avoir subit une ablation de la rate, d'où l'expression "courir comme un dératé". Qui veut tenter l'expérience ?

Plus d'infos notamment dans le forum de courseapied.net, mais les techniques sont un peu disséminées, et il faut avoir des affinités avec Sherlock Holmes pour prendre plaisir à le parcourir (l'intégrale papier est sortie en 478 volumes).

Publicité
Commentaires
D
Je t'ai tagué, mon brave!!!<br /> <br /> À ce soir ;-)
L
Ah oui....la fameuse pierre dans la main, ça me rappelle des vieux souvenirs ! En tout cas, bravo pour ton enquête : Echauffement et respiration sont les maîtres mots ! Tu as maintenant les clés en main pour ton objectif SM.
D
Comment tu te mooooques ! Tu exagères vraiment les choses ! <br /> Je vois pas le mal, je suis peut-être superficielle mais pourquoi vouloir montrer ce qui est laid ? Ca ne sert a rien. Tant qu'à faire ne garder et regarder que ce qui est beau... <br /> Bon non c'est sûr je suis superficielle, mais pas bisounours...enfin je crois que tu confonds un peu tout... mais je vais pas m'étaler sur ton blog parceque... c'est pas fais pour ça je pense.
S
La rate permet la filtration du sang.<br /> J'ai lu pas mal de témoignages de personnes qui vivent sans rate (l'ablation a été pratiquée suite à un accident ou une maladie). Ça ne pose visiblement pas trop de problèmes.<br /> Quant aux animaux, il faudrait leur demander. J'ai déjà vu Donald être bien essoufflé, ça compte ?
Z
Euh, on peut vraiment vivre sans rate ? (et dire que c'est moi la biologiste, et j'en sais rien -_-)<br /> <br /> J'me demandais aussi, le point de coté, c'est spécifiquement humain ou les animaux en ont aussi ? (ils sont ptet pas cons, il arretent avant le point de coté surement ^^)
Mad Runner
Publicité
Archives
Publicité